Comme nous sommes un petit peu " barjot ", d'où la Mamie Barjot pour différencier les grands mères de Nina, nous avons décidé de tenter l'ascension des " Vans ".
A 11 heures, nous chaussons et attaquons par le bas des pistes de Casserousse (1420 m). Il fait beau, la neige semble bonne et la température est clémente.
Après une demi heure de montée nous quittons enfin les pistes pour prendre le chemin en direction du lac des Pourettes. Au début c'est un chemin tranquille à travers la forêt, puis un raidillon se présente à nous.
Après cette première portion et 45 minutes d'efforts, nous devons négocier une descente avec quelques virages serrés. Philippe se régale et l'avale en moins de deux. Par contre Anne-Marie au bas se fait piéger et finit la tête la première dans la poudreuse.
Après cet incident nous continuons notre chemin. Le lac des Pourettes est atteint au bout d'une heure. Difficile de l'apercevoir vraiment tant il y a de la neige. En tout les cas l'endroit est magnifique et ça doit être sympa de venir y passer un petit moment en été.
Après le lac nous avons droit à un nouveau petit raidillon. Une fois avalé, nous apercevons la brèche Nord surplombant les lacs Robert.
Avant d'atteindre la brèche, une longue pente toute blanche s'offre à nous.
Dans cette longue portion, Anne-Marie traine les pieds et prend bien du retard et râle intérieurement sur ce paparrazi qui lui vole des photos de tête des sales jours.
Philippe au-dessous de la brèche fait une petite pause en attendant.
Anne-Marie dans les derniers mètres de la brèche avec au fond la vallée du Grésivaudan et Grenoble.
Il est 12 heures 45, la brèche (2050 m) est enfin passée ... maintenant il faut maintenant rejoindre " Les Vans " qui se trouvent là-bas au fond !!!
Après la brèche nous rejoignons les Lacs Robert (1998 m) par une petite traversée en légère descente. Nous avons gardé les peaux afin de ne pas perdre de temps. C'est la bonne option.
Une fois les lacs rejoints et après avoir retrouvé un instant la civilisation avec les vacanciers skiant sur la piste du télésiège des lacs Robert nous prenons la direction du col de la Lessive (2100 m).
Au bout de 2 heures 10 de randonnée nous arrivons au col. Anne-Marie a toujours l'impression de traîner sa carcasse, d'avoir des chamalows à la place des muscles et s'applique à une seule chose : ne prendre aucun risque, rester vigilante pour ne pas se faire mal. Le panneau nous indique la direction des Vans et 1 heure d'ascension. Malgré la méforme, nous attaquons la montée. On ne renonce pas pour si peu.
Nous attaquons par une pente relativement pentue. Par endroit la neige est dure, rendant l'accroche difficile. Anne-Marie s'emploie dans ses virages à ne pas glisser.
Difficile de renoncer d'ailleurs quand de si beau paysages nous invitent à les rejoindre.
Depuis le col de la Lessive, un couple de randonneurs nous précède. Cela tombe bien, ils nous font la trace, du moins nous montrent le chemin à prendre, car en terme de trace pas besoin de vraiment en faire car la neige est relativement dure. Par contre de temps en temps nous avons le droit à quelques petites coulées. Mais heureusement rien de dangereux.
Cette ascension est en trois parties. Les deux premières sont deux pentes successives assez raides entrecoupées par un passage relativement plat mais en devers. Quant à la troisième partie, c'est une longue pente douce.
Alors nous ne restons qu'une dizaine de minutes au sommet à admirer le paysage et nous commençons la descente avec appréhension. En effet la neige nous a semblé être un petit peu croûtée par endroits. Alors attention aux virages.
Finalement la neige n'est pas si mauvaise que cela. La descente se passe bien et nous prenons énormément de plaisir. Certes les cuisses brulent et Anne-Marie, comme toujours, a besoin de quelques arrêts pour calmer le feu. Ce qui ne nous empêche pas de rattraper puis doubler nos deux compagnons d'ascension.
A 14 heures 45 nous terminons la descente et en profitons pour une halte au col de la Lessive afin de nous restaurer, mais également pour remettre les peaux en vue de rejoindre le col de la Botte. Nous apprécions ce petit repos que nous aurions aimé prolonger un peu, mais des rafales de vent nous obligent à quitter les lieux.
La remontée vers le col de la Botte se fait à flanc de colline, tout en devers, mais la trace est bien faite. Le vent continue de nous gifler et il semble être chez lui ici, comme en témoigne les nombreuses congères que nous rencontrons.
Dans cette longue portion, Anne-Marie traine les pieds et prend bien du retard et râle intérieurement sur ce paparrazi qui lui vole des photos de tête des sales jours.
Philippe au-dessous de la brèche fait une petite pause en attendant.
Après la pause il faut bien repartir. Finalement la brèche va être happée rapidement. Le vent a beaucoup soufflé ces derniers temps et cela se voit.
Anne-Marie dans les derniers mètres de la brèche avec au fond la vallée du Grésivaudan et Grenoble.
Il est 12 heures 45, la brèche (2050 m) est enfin passée ... maintenant il faut maintenant rejoindre " Les Vans " qui se trouvent là-bas au fond !!!
Après la brèche nous rejoignons les Lacs Robert (1998 m) par une petite traversée en légère descente. Nous avons gardé les peaux afin de ne pas perdre de temps. C'est la bonne option.
Une fois les lacs rejoints et après avoir retrouvé un instant la civilisation avec les vacanciers skiant sur la piste du télésiège des lacs Robert nous prenons la direction du col de la Lessive (2100 m).
Au bout de 2 heures 10 de randonnée nous arrivons au col. Anne-Marie a toujours l'impression de traîner sa carcasse, d'avoir des chamalows à la place des muscles et s'applique à une seule chose : ne prendre aucun risque, rester vigilante pour ne pas se faire mal. Le panneau nous indique la direction des Vans et 1 heure d'ascension. Malgré la méforme, nous attaquons la montée. On ne renonce pas pour si peu.
Nous attaquons par une pente relativement pentue. Par endroit la neige est dure, rendant l'accroche difficile. Anne-Marie s'emploie dans ses virages à ne pas glisser.
Difficile de renoncer d'ailleurs quand de si beau paysages nous invitent à les rejoindre.
Depuis le col de la Lessive, un couple de randonneurs nous précède. Cela tombe bien, ils nous font la trace, du moins nous montrent le chemin à prendre, car en terme de trace pas besoin de vraiment en faire car la neige est relativement dure. Par contre de temps en temps nous avons le droit à quelques petites coulées. Mais heureusement rien de dangereux.
Cette ascension est en trois parties. Les deux premières sont deux pentes successives assez raides entrecoupées par un passage relativement plat mais en devers. Quant à la troisième partie, c'est une longue pente douce.
Anne-Marie, décidément pas dans un bon jour, dérape deux ou trois fois, provoquant chez elle un peu d'agacement : m ..., p.., b... de m... accompagné une fois par terre par des coups de bâtons dans la neige (cf les sportifs malheureux des JO. La comparaison s'arrête là). D'autant plus que dans le devers quelques dizaines de mètres en-dessous une jeune randonneuse stroumpfette au bonnet blanc se balade en tee-shirt, sans gants, faisant sa trace, à l'aise, écoeurante.
Sur notre droite, nous apercevons le sommet du " Petit Van ". La jeune randonneuse s'y trouve.
Anne-Marie dans les derniers mètres avant le sommet.
Il est 14 heures 15 quand nous arrivons enfin au sommet (2448 m). Le vent souffle par petites rafales. Pas évident d'enlever les peaux et de les ranger.
Alors nous ne restons qu'une dizaine de minutes au sommet à admirer le paysage et nous commençons la descente avec appréhension. En effet la neige nous a semblé être un petit peu croûtée par endroits. Alors attention aux virages.
Finalement la neige n'est pas si mauvaise que cela. La descente se passe bien et nous prenons énormément de plaisir. Certes les cuisses brulent et Anne-Marie, comme toujours, a besoin de quelques arrêts pour calmer le feu. Ce qui ne nous empêche pas de rattraper puis doubler nos deux compagnons d'ascension.
A 14 heures 45 nous terminons la descente et en profitons pour une halte au col de la Lessive afin de nous restaurer, mais également pour remettre les peaux en vue de rejoindre le col de la Botte. Nous apprécions ce petit repos que nous aurions aimé prolonger un peu, mais des rafales de vent nous obligent à quitter les lieux.
La remontée vers le col de la Botte se fait à flanc de colline, tout en devers, mais la trace est bien faite. Le vent continue de nous gifler et il semble être chez lui ici, comme en témoigne les nombreuses congères que nous rencontrons.
Nous rejoignons les pistes de Chamrousse, celles du télésiège des lacs Robert à la Croix de Chamrousse.
A 15 heures 30, nous sommes à la Croix (2250 m). Nous enlevons rapidement les peaux et ne nous attardons pas car il ne fait pas vraiment bon ici. Le vent nous glace.
Immédiatement nous attaquons la descente en empruntant le couloir de Casserousse. Un vrai régal. La neige est excellente et en plus il y a peu de monde. Une descente vite avalée, puisqu'à 15 heures 45 nous sommes déjà au parking.
Anne-Marie pour ses derniers virages.
4 heures 45 de ballade et 1230 m de dénivelé positif. Certes nous sommes bien fatigués mais bien contents de nous être bottés les fesses.
Que c'est bon de se faire MAL ...