A 11 heures 45 j'arrive à la brèche Robert (nord), le soleil est au rendez-vous.
La pente presque vierge du Grand Eulier m'attire. Je décide donc d'effectuer l'ascension.
Après quelques mètres, le téléphone sonne. C'est Anne-Marie ... elle me demande comment est la neige au Grand Eulier. Elle est avec les enfants au télésiège des lacs Roberts et elle m'a reconnu. Pas de chance pour eux, il y a foule sur les pistes aujourd'hui.
Je continue mon ascension, relativement pénible. En effet il y a beaucoup de neige et celle-ci n'est absolument pas tassée, du coup à chaque virage (conversion), la neige se dérobe. J'arrive tout de même au sommet assez rapidement. Le temps est splendide, raison de plus pour faire une bonne pause (25 minutes) casse croûte et discuter un petit peu avec des jeunes randonneurs.
La descente dans cette épaisse couche, est un régal. Il me faut tout de même faire deux arrêts avant de rejoindre la brèche. Les jambes brûlent.
Je passe aux lacs Robert et attaque la montée au col de la Lessine. Pas un chat et peu de traces. Seul un randonneur semble vouloir s'attaquer au Sorbier ... Aucune envie d'être à sa place, je pense qu'aujourd'hui c'est tout de même risqué.
Il est 13 heures 30 quand j'arrive au sommet du col, avec l'envie de monter aux Vans. Une section du 13 ème BCA (mon bataillon quand j'étais à l'armée à Chambéry) me précède. Comme ils sont nombreux et que leur capitaine leur a demandé 20 mètres entre chaque, j'abandonne cette idée. En effet, impossible de les dépasser.
Alors direction le col de la Botte. A 14 heures j'y suis. On peut vraiment s'apercevoir que la chute de neige de la veille a été très importante. Le panneau du col de la Botte est pratiquement entièrement recouvert.