Samedi 20 mars 2010 - Les 3 Ruisseaux (Le Grand Colon)

Dès 8 heures 10 nous arrivons à Freydière, le parking est déjà bien rempli. A première vue, beaucoup de randonneurs semblent vouloir faire l'ascension du Grand Colon.
A 8 heures 20 nous chaussons devant le lac de Freydière (1131m), une légère pellicule de glace le recouvre. Mais il fait relativement doux et la neige semble être déjà un petit peu molle.

Le début de la ballade se fait sur un chemin large et très peu pentu. La neige commence à manquer par endroits.

Un chemin long et monotone, difficile de se motiver, surtout que le temps n'est pas franchement au beau et en plus il commence à faire un léger crachin.

A 9 heures 30, à l'intersection des trois ruisseaux (1510m), il continue de pleuvoir légèrement. En regardant vers les sommets, cela ne donne pas envie de continuer. Le Grand Colon est enveloppé d'un gros nuage. La décision est prise ... nous arrêtons et faisons demi tour.

A 9 heures 40 nous commençons à redescendre. Nous croisons plusieurs petits groupes de randonneurs. Nous sommes déçus, mais nous préférons remettre à plus tard cette ascension qui nous fait rêver depuis longtemps.
La descente sur le chemin de la montée est sans grand intérêt. Elle est très peu pentue, par endroit il n'y a plus de neige et celle qui reste est humide, donc pas vraiment de quoi se faire plaisir.

A 9 heures 50, nous sommes déjà de retour à la voiture. Heureusement avec le sourire et en se disant qu'un jour ou l'autre, il arrêtera de nous narguer. En attendant il va continuer ...

Mercredi 17 mars - Le Grand Eulier et la Croix de Chamrousse

Ce matin, étant donné qu'Anne-Marie est en classe de neige à Autrans, je suis seul pour cette sortie. Arrivé sur le parking de Casserousse à 8 heure 50 je m'aperçois que j'ai oublié l'appareil photo ... donc désolé pas de photo aujourd'hui. Dommage car le temps est splendide, il fait un beau soleil même si la température est fraîche. D'ailleurs dès les premiers mètres la neige est dure.
C'est donc à 9 heures que j'attaque la randonnée sur la piste de ski, déserte. Le téléski ne fonctionne pas ... bizarre. Hormis trois randonneurs qui me précédent, il n'y a personne.
Je monte à bonne allure, rattrapant les trois personnes avant la fin de la portion sur les pistes. Le deuxième téléski est en train d'ouvrir, mais la piste jusqu'au parking est fermée.
A 9 heures 20, je m'enfonce déjà dans la forêt. La neige est vraiment dure. Le premier raidillon, je le franchis avec difficulté. En arrivant au lac des Pourettes, je me décide à mettre les couteaux. Une sage décision, puisqu'ils seront d'une grande utilité jusqu'au sommet du Grand Eulier, en particulier au passage de la brèche Robert. La brèche que j'atteins à 10 heures 20, rattrapant au passage deux autres randonneurs.
J'entame aussi sec l'ascension du Grand Eulier. Heureusement qu'il y a une trace bien nette, car la neige est vraiment très dure, voir gelée. Un randonneur me précède de quelques centaines de mètres, ce qui facilite encore plus ma progression, car son passage rend la trace encore meilleure.
A 10 heures 40, j'arrive au sommet du Grand Eulier en même temps que ce randonneur. Une toute petite pause d'une dizaine de minutes et j'attaque la descente, suivi par l'autre personne. La neige finalement n'est pas si mauvaise que cela à skier. Mais il faut des jambes et quelques pauses s'imposent. Arrivé en bas, je m'aperçois que mon " coéquipier " a pris un autre chemin et visiblement il se dirige vers le refuge de la Pra.
Je me retrouve à nouveau seul. Je m'arrête vers le télésiège des lacs Robert pour remettre les peaux et les couteaux afin d'attaquer le col de la Lessive, il est 11 heures.
Les couteaux vont s'avérer très utiles dans la montée au col, que j'atteins à 11 heures 15. Une douzaine de militaires y arrivent en même temps que moi, ils descendent des Vans. Je continue mon chemin en direction du col de la Botte. Le passage est très exposé, du coup la neige est plus souple et en plus il fait chaud. Si vous voulez bronzer, une bonne heure ici, c'est bon.
A 11 heures 30 je passe le col et rejoins les pistes des lacs Robert, afin de monter jusqu'à la Croix de Chamrousse. Il est 11 heures 40 quand je suis au sommet.
Un coup de fil à Rémy pour savoir s'il travaille. Il est avec deux clients, mais ça tombe bien, ils arrivent dans cinq minutes à la Croix. En les attendant j'en profite pour me restaurer un peu et pour finir mon thermos.
Rémy débarque avec ses deux clients, un couple d'une trentaine d'année, ils ont l'air sympa. Rémy est noir. Il est midi qu'en j'attaque en leur compagnie la descente. Quelques virages avec eux et je les laisse afin de rejoindre la piste de Casserousse. La neige est excellente, je me fais vraiment plaisir et en particulier dans la dernière portion. En effet le bas de Casserousse est encore fermé. Je me retrouve dons seul sur la piste. Une piste parfaite avec une neige juste ce qu'il faut pour vraiment prendre son pied.
Malheureusement tout à une fin. Et à 12 heures 15 je suis déjà à la voiture.
En arrivant sur le parking, un couple est entrain de se préparer. Nous entamons une petite conversation et surprise ... une des personnes est une enseignante que j'ai connu à la patinoire. Le monde est petit.

Dimanche 14 mars - Le Tabor

Un temps splendide, il serait dommage de ne pas sortir aujourd'hui. Certes il y a les élections régionales, à la télévision du rugby avec Italie - France, de l'athlétisme avec les championnats du monde en salle et du cyclisme avec Paris Nice. Mais tout cela peut être fait ou vu après une belle ballade.
Alors direction le plateau Matheysin. Nous avons décidé de nous attaquer au " Tabor " et ses 2389 m.
A 9 heures nous partons de Vizille et à 9 heures 45 nous nous garons à Saint Honoré 1500. Cette station fantôme, qui n'a jamais fonctionnée, mais avec quelques habitants à l'année. Il y a même un bar ... ouvert.
A 9 heures 50 nous laissons la voiture sur le parking et rejoignons le champ en contre bas du fameux bar.

Après ce champ nous retrouvons un large chemin à travers la forêt. Un chemin très agréable avec une pente relativement douce. Mais l'on sent déjà que la neige est très dure.

En sortant de la forêt, Anne-Marie prend la décision, la bonne, de s'arrêter pour mettre les couteaux. Philippe en fera de même dans la foulée.

Très vite nous nous apercevons, que les couteaux sont très utiles. Le passage que nous empruntons est relativement délicat. Sans couteaux ce serait une galère. D'ailleurs nous rattrapons et doublons deux randonneurs qui n'en n'ont pas et qui en bavent. Ce long passage en dévers et très exposé, nous propose de belles petites coulées.


Après ce long passage nous nous retrouvons sur une portion bien plus agréable. Une grande pente neigeuse sous un soleil magnifique.

A 10 heures 50, une heure après le départ nous faisons une petite pause juste au dessus du Lac Charlet.

Puis nous bifurquons sur la droite (est) en remontant des pentes qui se redressent majestueusement, dominant les lacs de Laffrey au fond de la vallée.

A 11 heures 30, nous apercevons le sommet du Tabor. Déjà de nombreux randonneurs nous ont précédés.

La vue est magnifique. Avec et toujours les lacs de Laffrey recouverts par la neige.

Très vite nous arrivons sur la crête finale. Encore quelques minutes d'effort et nous serons arrivés. Ces derniers mètres nous permettent d'admirer le paysage qui se présente à nous. Merveilleux ...

A 11 heures 45 nous arrivons au sommet. Le soleil est là, mais le vent aussi. Quelques petites rafales rafraîchissent l'atmosphère et nous rappellent que nous sommes en altitude.

Un petit quart d'heure à se restaurer, à ranger les peaux et les couteaux et surtout à contempler ... que du bonheur. Dommage que la température, à cause du vent, nous oblige à repartir. Nous serions bien restés un peu plus longtemps.
Une prochaine fois ...

C'est à midi que nous commençons à dévaler les pentes. Nous avions une petite crainte sur la qualité de la neige, finalement elle est excellente. Nous pouvons enchaîner les virages et les courbes sans gros problèmes. Il faut tout de même de temps en temps faire des haltes, car les jambes chauffent.
Anne-Marie en pleine action ... belle attitude.

Philippe prudent et parfois à l'attaque.
Durant la descente, comme d'ailleurs durant la montée nous croisons beaucoup de randonneurs à ski mais également en raquettes. Au fait durant l'ascension, nous avons doublé 24 randonneurs à ski : pas mal pour une mamie et un papi.
En parlant de mamie et de papi, à un moment nous avons stoppé notre descente afin d'observer un hélicoptère qui essayait de trouver un endroit pour se poser. Bizarre ...
Nous avons continué notre chemin, pour arriver sur la fameuse portion délicate de la montée. Et là ... deux pompiers (PGHM) étaient en train de secourir une mamie en raquette en mauvaise posture dans un arbre. Elle avait dévissé, les pompiers étaient en train de lui poser une minerve. A côté d'elle, se trouvait le Papi, le visage en sang mais clamant qu'il allait très bien. Ils avaient dévissé tout les deux, elle s'était arrêté dans l'arbre, quant à lui il avait glissé sur plusieurs mètres, dans son bonheur sans rencontrer d'obstacle.
C'est certain à ce passage, en raquette, c'était vraiment délicat voir dangereux.
Après cet épisode, nous avons continué notre descente en empruntant le passage dans la forêt sur le chemin. Finalement même cette portion a été sympathique. Sur la fin nous avons quitté le chemin pour faire quelques virages entre les arbres : de vrais gamins.

Mais tout à une fin. A 12 heures 30, le champ est là et la voiture nous attend.
Belle sortie à refaire.

Samedi 13 mars 2010 - Chamechaude

Enfin ... le beau temps est de la partie ... Comme nous nous sommes couchés tard hier soir, nous décidons d'effectuer qu'une petite randonnée à ski. Alors direction le Chamechaude.
A 10 heures 50 nous sommes au petit parking face au premier téléski qui se trouve juste avant d'arriver au col de Porte. Et à 11 heures nous sommes sur les skis, pour commencer pour la première fois cette acsencion par cet endroit.
Toute la partie le long des pistes de ski se fait à une très bonne allure. Comme une compétition pour de jeunes skieurs se déroule sur la piste, nous en profitons pour le sobserver et du coup nous arrivons au sommet des pistes sans vraiment nous en appercevoir.

Plus haut, la neige est dure, Anne-Marie après plusieurs centaines de mètres de galére s'arrête pour installer les couteaux. Un choix judicieux ...

A 13 heures, nous atteignons le sommet. Un bref arrêt pour enlever les peaux et se restaurer un tout petit peu et nous redescendons.

Une bonne descente. La neige est excellente, même si par endroit elle est un tout petit peu dure. En tout les cas, nous nous faisons plaisirs.
Un plaisir de courte durée, puisqu'à 13 heures 40 nous revoilà à la voiture.

Samedi 6 mars 2010 - Le Pic Saint Michel

Aujourd'hui, vu le froid, nous optons pour une randonnée à skis au lieu d'aller à Chamrousse faire du ski de piste. Donc direction le magasin de location pour louer du matériel pour Quentin ... vite fait bien fait ... nous filons ensuite récupérer Maud à Seyssins. Direction Lans en Vercors avec comme objectif le Pic Saint Michel. Une petite ballade qui devrait convenir au râleur de service ... Quentin.
Il est 10 heures 20 quand tout le monde est prêt pour débuter la ballade.

Trente minutes plus tard nous sommes déjà au-dessus de l'auberge d'Allières. Anne-Marie avec sa fille et son fils suit encore.

Après avoir traversé les pistes de ski de fond, nous empruntons le chemin dans la forêt.

A 11 heures 30 nous apercevons le sommet du Pic Saint Michel.
Anne-Marie à son rythme a laissé filer les enfants. Quentin suit sa soeur avec aisance ... comme quoi, quand on veut on peut.

Sur la fin de l'ascension, Maud a une petite envie de vitesse. Du coup Quentin décroche. Il faut dire que l'allure a vraiment augmenté.

Les derniers mètres sont vite avalés. Il est 11 heures 50 quand les enfants et Philippe parviennent au sommet.

Quentin apprécie de se retrouver avec sa soeur à côté de la croix du Pic Saint Michel. La vue est en plus magnifique. Dommage, le temps commence à changer, les nuages ont déjà recouvert certains sommets, dont le massif du Mont Blanc. Mais qu'il est bon de dominer la vallée.

Cinq minutes après, Anne-Marie arrive.

Quentin commence à devenir un vrai randonneur. Et oui c'est bien beau d'arriver au sommet, maintenant il faut enlever les peaux. Et quand il fait froid c'est pas évident, les doigts souffrent.

Après l'effort et le rangement, un petit casse croûte s'impose. Et pour tout le monde ... même les choucas ont droit aux sandwichs concoctés par Philippe.

On aurait bien aimé rester un peu plus longtemps, mais il fait froid, alors nous décidons de descendre. Il est 12 heures 15 quand nous entamons les premiers virages. Des virages un peu laborieux dans cette neige bizarre : tantôt croûtée, tantôt glacée, tantôt souple. Pas vraiment terrible le début.

Ceci n'empêche pas les enfants de dévaler la pente à toute vitesse. Quant aux deux quinquas, ils sont très prudents, même si la technique est là.
Petit à petit la neige va devenir bien meilleure. Tout particulièrement quand nous arrivons dans la forêt. C'est un pur plaisir. Une légère poudreuse, bien souple et en plus des virages entre les arbres ... le pied. Tout le monde s'en donne à coeur joie.

Maud impressionnante de facilité et de technique.

Quentin bien moins technique mais au combien efficace maintenant.

Et Anne-Marie prenant un grand plaisir à descendre.
Dommage la descente se termine assez rapidement. A 12 heures 45, nous voilà déjà à la voiture.