Alors direction le plateau Matheysin. Nous avons décidé de nous attaquer au " Tabor " et ses 2389 m.
A 9 heures nous partons de Vizille et à 9 heures 45 nous nous garons à Saint Honoré 1500. Cette station fantôme, qui n'a jamais fonctionnée, mais avec quelques habitants à l'année. Il y a même un bar ... ouvert.
A 9 heures 50 nous laissons la voiture sur le parking et rejoignons le champ en contre bas du fameux bar.
Après ce champ nous retrouvons un large chemin à travers la forêt. Un chemin très agréable avec une pente relativement douce. Mais l'on sent déjà que la neige est très dure.
En sortant de la forêt, Anne-Marie prend la décision, la bonne, de s'arrêter pour mettre les couteaux. Philippe en fera de même dans la foulée.
Très vite nous nous apercevons, que les couteaux sont très utiles. Le passage que nous empruntons est relativement délicat. Sans couteaux ce serait une galère. D'ailleurs nous rattrapons et doublons deux randonneurs qui n'en n'ont pas et qui en bavent. Ce long passage en dévers et très exposé, nous propose de belles petites coulées.
Après ce long passage nous nous retrouvons sur une portion bien plus agréable. Une grande pente neigeuse sous un soleil magnifique.
Très vite nous nous apercevons, que les couteaux sont très utiles. Le passage que nous empruntons est relativement délicat. Sans couteaux ce serait une galère. D'ailleurs nous rattrapons et doublons deux randonneurs qui n'en n'ont pas et qui en bavent. Ce long passage en dévers et très exposé, nous propose de belles petites coulées.
Après ce long passage nous nous retrouvons sur une portion bien plus agréable. Une grande pente neigeuse sous un soleil magnifique.
A 10 heures 50, une heure après le départ nous faisons une petite pause juste au dessus du Lac Charlet.
Puis nous bifurquons sur la droite (est) en remontant des pentes qui se redressent majestueusement, dominant les lacs de Laffrey au fond de la vallée.
A 11 heures 30, nous apercevons le sommet du Tabor. Déjà de nombreux randonneurs nous ont précédés.
La vue est magnifique. Avec et toujours les lacs de Laffrey recouverts par la neige.
Très vite nous arrivons sur la crête finale. Encore quelques minutes d'effort et nous serons arrivés. Ces derniers mètres nous permettent d'admirer le paysage qui se présente à nous. Merveilleux ...
La vue est magnifique. Avec et toujours les lacs de Laffrey recouverts par la neige.
Très vite nous arrivons sur la crête finale. Encore quelques minutes d'effort et nous serons arrivés. Ces derniers mètres nous permettent d'admirer le paysage qui se présente à nous. Merveilleux ...
A 11 heures 45 nous arrivons au sommet. Le soleil est là, mais le vent aussi. Quelques petites rafales rafraîchissent l'atmosphère et nous rappellent que nous sommes en altitude.
Un petit quart d'heure à se restaurer, à ranger les peaux et les couteaux et surtout à contempler ... que du bonheur. Dommage que la température, à cause du vent, nous oblige à repartir. Nous serions bien restés un peu plus longtemps.
Un petit quart d'heure à se restaurer, à ranger les peaux et les couteaux et surtout à contempler ... que du bonheur. Dommage que la température, à cause du vent, nous oblige à repartir. Nous serions bien restés un peu plus longtemps.
Une prochaine fois ...
C'est à midi que nous commençons à dévaler les pentes. Nous avions une petite crainte sur la qualité de la neige, finalement elle est excellente. Nous pouvons enchaîner les virages et les courbes sans gros problèmes. Il faut tout de même de temps en temps faire des haltes, car les jambes chauffent.
Anne-Marie en pleine action ... belle attitude.
Philippe prudent et parfois à l'attaque.
Durant la descente, comme d'ailleurs durant la montée nous croisons beaucoup de randonneurs à ski mais également en raquettes. Au fait durant l'ascension, nous avons doublé 24 randonneurs à ski : pas mal pour une mamie et un papi.
En parlant de mamie et de papi, à un moment nous avons stoppé notre descente afin d'observer un hélicoptère qui essayait de trouver un endroit pour se poser. Bizarre ...
Nous avons continué notre chemin, pour arriver sur la fameuse portion délicate de la montée. Et là ... deux pompiers (PGHM) étaient en train de secourir une mamie en raquette en mauvaise posture dans un arbre. Elle avait dévissé, les pompiers étaient en train de lui poser une minerve. A côté d'elle, se trouvait le Papi, le visage en sang mais clamant qu'il allait très bien. Ils avaient dévissé tout les deux, elle s'était arrêté dans l'arbre, quant à lui il avait glissé sur plusieurs mètres, dans son bonheur sans rencontrer d'obstacle.
Nous avons continué notre chemin, pour arriver sur la fameuse portion délicate de la montée. Et là ... deux pompiers (PGHM) étaient en train de secourir une mamie en raquette en mauvaise posture dans un arbre. Elle avait dévissé, les pompiers étaient en train de lui poser une minerve. A côté d'elle, se trouvait le Papi, le visage en sang mais clamant qu'il allait très bien. Ils avaient dévissé tout les deux, elle s'était arrêté dans l'arbre, quant à lui il avait glissé sur plusieurs mètres, dans son bonheur sans rencontrer d'obstacle.
C'est certain à ce passage, en raquette, c'était vraiment délicat voir dangereux.
Après cet épisode, nous avons continué notre descente en empruntant le passage dans la forêt sur le chemin. Finalement même cette portion a été sympathique. Sur la fin nous avons quitté le chemin pour faire quelques virages entre les arbres : de vrais gamins.
Mais tout à une fin. A 12 heures 30, le champ est là et la voiture nous attend.
Belle sortie à refaire.